MUSCLES ET SPORT
CONCLUSION
L’adaptation et le développement des muscles suit un procès bien précis variant en fonction de l’effort réalisé.
Plus nos efforts sont endurants, plus nos muscles centrent leurs développement sur les fibres réservées à cet effet, soit celles de type I. Nos muscles deviennent plus fins, plus résistants, mais n’ont pas la possibilité de développer une grande force et se contractent lentement. D’autre part le mode de production d’énergie des muscles se voit aussi affecté de telle manière qu’ils utilisent l’oxygène pour transformer le glucose en ATP.


En renvanche, si nous nous situons dans une gamme plus intermédiaire, à mi chemin entre l’endurance et la force maximale, nos muscles centreront leurs développement sur les fibres de type IIa. Ils deviendront plus volimineux, moins résistants, et croitront en force et en vittesse de contraction en comparaison aux fibres precedentes. Le mode de production d’énergie déclinera vers un processus qui utilisera le sucre comme combustible, toutefois sans l’aide de l’oxygène et avec un bemol, la production d’acide lactique.
Finalement, pour les efforts les plus intenses nos muscles centreront leurs développement sur les fibres de type IIb. Ils seront par conséquent plus volumineux, moins résistants, et augmenteront d’avantage leur force, et de la même manière, leur vitesse de contraction se verra accrue en comparaison aux deux type de fibres précédentes. Le mode de production d’énergie, dans ce cas, se basera sur la dégradation de la phospho-créatine et ne produira pas de déchets.

Dépendant des efforts réalisés par chaque individu et de son degré de spécialisation, chacun des procès ci dessus pourront être optimisés et représenter une part plus ou moins importante dans les muscles de l’individu concerné.
Tout de même, il faut savoir que la répartition des fibres demeurera sensiblement égale à celle de départ même après optimisation d’une d’elle.
De nos jours, on sait que le corp subit de nombreuses adaptations face à l’effort physique qui relèvent de plusieurs facteurs, ici, nous avons parlé au niveau musculaire, mais toute activité musculaire (et son adaptation) est liée à l’usage nerveux que nous faisons lors des entraînements nécessaires pour réussir. Le cerveau a donc une place prépondérante de la même manière que les muscles.

