MUSCLES ET SPORT
MORPHOLOGIE D'UN ATHLÈTE DE DEMI-FOND
Type de fibre
Les fibres musculaires de type IIa sont moins endurantes que les fibres musculaire de type I, mais celles ci elles peuvent produire une plus grande force, autrement dit elle sont capable de générer un mouvement explosif et puissant pendant une courte période de temps.Elles sont aussi plus volumineuses.
Leur capacité d’utiliser l’oxygène pour produire de l’énergie est plus faible, mais elles utilisent aussi le glycogène musculaire pour produire de l’ATP (filière anaérobie).


Type de puissance
Le développement de la puissance aérobie est une priorité absolue. Elle permet au coureur de produire une grande quantité d’énergie, tout en limitant l’intervention de la filière anaérobie. Retardant ainsi les phénomènes physiologiques liées au fonctionnement de la filière anaérobie et limitant la performance (production et accumulation d’acide lactique).
Composition du muscle
Les cellules musculaires d’un athlète de demi-fond ont des capacités de contractions rapides, sont pâles et ont un diamètre important. Elles interviennent dans des mouvements brusques comme lors du 800 mètres.
Elles sont riches en réserves énergétiques : le glycogène.
La quantité de nerfs de ces fibres est très importante. En effet, pour qu’il y ait contraction, il faut une commande nerveuse qui permette la contraction. Pour une contraction rapide, il faut donc que le signal arrive vite.

Type d'entraînement
Pour préparer le 800m on distingue plusieurs facteurs essentiels, il faut notamment développer la capacité aérobie (CA) qui permet d’adapter l’organisme à des taux de lactates élevés et favorise l’utilisation de la glycolyse anaérobie. On distingue aussi la vitesse maximale aérobie (VMA), elle permet d’augmenter la capacité de transport d’oxygène des poumons aux tissus.
D’autre part, la capacité anaérobie lactique (CAL) permet d’être capable de maintenir une vitesse élevée en état d’acidose et de fatigue. La puissance anaérobie lactique (PAL), elle, vise à développer une vitesse élevée et résister à la perte de celle-ci, elle est donc essentielle. Liée à celle-ci, la vitesse maximale vise à améliorer notre capacité à accélérer au départ pour bien se placer au début et à la fin de la course.
Moins évidents mais pas facultatifs pour autant, le renforcement musculaire permet de prévenir les blessures et, une amélioration de l’efficacité gestuelle donne une plus grande amplitude des foulées avec une fréquence moins élevée sont non-négligeable.
Schéma d'une foulée

Alimentation
Le fer emmagasiné est important pour les athlètes qui doivent s’assurer de prendre une prise adéquate de fer en consommant de la viande rouge, du foie ou des fruits de mer, au moins 2 ou 3 fois par semaine. Si ceci n’est pas possible, alors une prise régulière de petits déjeuners enrichis en fer à base de céréales et d’agrumes est conseillée.
Pour atteindre les objectifs de prise d’hydrates de carbone et pour satisfaire aux exigences caloriques de l’entraînement et de la récupération, les repas et les collations (repas légers et rapides) devraient être basés sur des aliments riches en hydrates de carbone tels que les pains, le riz, les pâtes, les nouilles et autres céréales, les fruits et les féculents, les légumes, les produits laitiers, yaourt aux fruits, et certaines boissons (boissons énergétiques, boissons sans alcool, les jus, et milkshake) qui fournissent des hydrates de carbone représentent aussi une manière compacte de se ravitailler. L’addition d’aliments riches en protéines et de légumes aux repas, aidera à équilibrer les besoins caloriques et autres objectifs nutritionnels.
Après une course et un entraînement, l’athlète devrait manger et boire pour permettre une récupération rapide.


