
MUSCLES ET SPORT
MORPHOLOGIE D'UN SPRINTER
Type de fibre
Le sprint est une discipline qui nécessite des effort rapides et explosifs sur une courte durée, les fibres par excellence pour cette tâche sont par conséquent celles de type IIb, celles-ci sont les moins endurantes, mais les plus vouimineuses, ce qui explique notamment la carrure des athletes sprinter.
Ce sont celles qui génèrent le plus de puissance grâce à leur grande force et leur rapidité de contraction. Pour produire de l’ATP elles n’utilisent que de la créatine phosphate, se diferenciant ainsi des fibres IIa et I.
Leurs présence est une condition sine qua nun pour la réussite des sprinters. De nombreuses études sur des athètes de haut niveau on démontré ce fait, car tous possédent une proportion remarquable de ces fibres, et une qualitée de celles-ci qui pour les athlètes les plus elitiste comme Colin Jackson a pu être comparé à celle d’un félin.
Marathonienne sprinter



Alimentation du sprinter
Les stratégies alimentaires pour les athlètes de puissance et de force:
Un apport énergétique approprié est l’élément essentiel d’un plan destiné à améliorer la taille et la force du muscle. L’énergie devrait être fournie à la fois par des aliments riches en hydrates de carbone qui fournissent l’énergie nécessaire à l’entraînement ainsi que des aliments riches en protéines et en nutriments essentiels, composants les structures fonctionnelles indispensables afin d’obtenir des résultats.
Entraînement du sprinter
L'entraînement sportif pour le sprint consiste à travailler le départ grâce à des exercices de concentration. Il vise également à développer la puissance musculaire de l'athlète par la musculation et le travail en charge. Le sprinter travaille ses départs et son explosivité en traînant derrière lui des disques de poids qui lui sont rattachés par des cordes ou des sangles. Des exercices de Préparation Physique Généralisée (PPG) et de Préparation Physique Spécifique (PPS) sont nécessaires tout comme des exercices de talon fessiers, de genoux abdomen. Le travail de la technique gestuelle, la course en côte comme les foulées bondissantes sont également efficaces. En fonction du style de course, l'entraînement doit s'adapter au profil du coureur. Un travail sur la foulée (cycle avant ou cycle arrière) et les appuis est incontournable.


Des répétitions de 200 m à 600 m à allure élevée (120 à 140 % de la VMA) sont courues sur pistes pour permettre à l'athlète de maintenir plus longtemps sa vitesse de pointe et d'être endurant. Un important travail de gainage en complément de la musculation est nécessaire, afin de permettre une solidité et une rigidité du haut du corps lors de la course, ce qui est indispensable.
Les formes d’entraînement les plus utilisées pour les sprinters:
- La vitesse courte: vitesse maximale au plat comme en pente légère, des mouvements de coordination exécutés à pleine vitesse, distance de 10 à 50m, pause complète (1’ pour 10m).
- La technique spécifique: travail de blocs, de mise en action sur 10-30m, survitesse (speedy, élastique permettant à l’athlète d’aller plus vite que son 100%).
- L’endurance-vitesse : courses submaximales inférieures à la distance de compétition, maintenir une vitesse sur des zones définies. Vitesse d’exécution 85%-95%.
- La résistance: série de courses submaximales inférieures à la distance de compétition, vitesse à 80%-90%.
- La vitesse spécifique : série de courses proches de la distance de compétition, maintenir une vitesse sur des zones définies. Travail de pré compétition qualitatif, vitesse 90-97%.
- Endurance : course allure VMA, intermittent 30-30, diagonales sur la pelouse.
